Nicolas Deramecourt
Assurément, Nicolas Deramecourt compte au rang des entrepreneurs apporteurs de solutions. Sa démarche vise à accompagner la mobilité électrique, à développer une nouvelle alternative en matière de rechargement. C’est donc aussi naturellement qu’opportunément qu’il développe "Partage ma borne", dans la vallée de l’électro-mobilité.
Son initiative résulte d’une réflexion engagée pendant le confinement. L’ancien agent
d’assurances, passionné d’écologie, d’énergie et de transition a décidé de passer à l’acte, d’avoir
un impact à son niveau sur la transformation de nos modes de vie.
Un plug et une application
Parmi ceux-ci, non des moindres, c’est sur nos déplacements quotidiens et la transition vers l’éco-
mobilité qu’il a décidé de concentrer ses recherches. Rapidement est apparu l’enjeu de l’offre de
rechargement et plus précisément, celui de son maillage, de son accessibilité.
Les quelques bornes présentes sur les parkings d’hypermarchés ou celles, publiques, mises à
disposition ne pourront pas répondre à l’ensemble de la demande. D’où la solution imaginée par
Nicolas : faire en sorte que chaque particulier disposant d’une borne devienne un apporteur de
solution, de service pour ses voisins. Le plug "Partage ma borne" permet à toute borne de
recharge d’être mutualisée en toute sécurité. La transformation du parc automobile sera possible à
cette condition : il faut se donner les moyens de créer un réseau de rechargement très accessible
et facile.
Entreprise et Université
Pour développer son projet, Nicolas Deramecourt ne s’est pas seulement implanté sur le Pôle
métropolitain de l’Artois, au cœur de la Vallée de l’électro-mobilité. Il est partie prenante de cet
écosystème vertueux. Ainsi les étapes de recherche, de prototypage sont réalisées en
collaboration étroite avec les étudiants et enseignants de la Faculté des Sciences Appliquées de
l’Université d’Artois à Béthune. C’est au sein du labo d’électro-mécanique que le plug voit le jour.
À terme et concrètement, toute borne de recharge équipée du plug sera communicante. Cela
permettra de collecter et d’exploiter des données pour permettre de partager son usage. Le
nombre de bornes d’ores et déjà accessibles est minime, leur déploiement via les réseaux publics
et parfois (et presque toujours) laborieux voire infructueux, pour répondre aux besoins et à l’envie
d’une communauté toujours plus grande et convaincue de la nécessité de rouler à l’électrique dès
que possible. Ce qui est en jeu, c’est la façon dont nous, collectivement, allons accompagner la
mobilité électrique, la rendre effectivement et durablement plausible.
Une communauté de passionnés
À l’origine de "Partage ma borne" une question : comment va-t-on faire demain ? Et plus encore
la réponse apportée par Nicolas qui, entrepreneur dans l’âme et dans les actes, est un
innov’acteur régional. D’abord incubé à EuraTechnologies, lauréat Rev3, il a trouvé et apprécie à
Béthune et à Ruitz, un état d’esprit, un environnement favorable : « On ne papillonne pas, il y a une
ligne de conduite et tous s’emploient à la respecter ».
Engagé dans l’électro-mobilité
Nicolas n’en est pas à son coup d’essai. Avec un associé, il a d’abord créé « Ma borne auto ». En
année une, 600 installations chez les particuliers ont été réalisées. 4 000 sont prévues ces
prochains mois. Favoriser l’électro-mobilité, c’est assurément répondre à une inspiration
grandissante.