Claire Pelerin est technicienne de développement au sein du service Recherche & Développement chez Atlantic. Tous les jours elle conçoit et dessine les pièces qui prendront place dans les chaudières produites par le groupe implanté depuis 2016 à Billy Berclau, où près de 300 collaborateurs fabriquent des pompes à chaleur et chaudières nouvelle génération, dans une usine intégralement certifiée Haute Qualité Environnementale.

Une labellisation HQE que l’ensemble des collaborateurs a suivi de près. Elle sert encore de référence en matière d’éco-transition, d’éco-conception dans un domaine d’activité où les notions de mix énergétique, de diminution des consommations prennent tout leur sens et guident chaque développement.

Les normes et leurs évolutions régulières sont plutôt bien accueillies par celle qui sans cesse « esquisse » les solutions qui permettront de répondre à ces changements. Elles sont pour elle synonymes de remises en cause et de nouveaux défis à dépasser.

Les chaudières doivent désormais pouvoir disparaître à l’intérieur d’un meuble de cuisine. Ce rétrécissement n’est pas sans soulever nombre de problématiques que Claire a à cœur de résoudre pour permettre aux assembleurs, aux monteurs de travailler dans les meilleures conditions.

Mettre en application

L’éco-transition n’est pas seulement affaire d’écologie. Les gestes et postures, leur anticipation vis à vis de l’ensemble des acteurs de la chaîne, l’ergonomie de travail sont aussi une priorité pour le service Recherches & Développement. Il est fréquent que, quel que soit leur rôle, des membres du service se lancent dans le montage d’une chaudière ou d’un PAC (pompe à chaleur). C’est de cette manière que sont vérifiées la faisabilité, la viabilité de ce qui a été dessiné. « Nous sommes même allés jusqu’à mettre autour de la table notre fournisseur d’emballage pour qu’il prenne part à nos réflexions et à leur mise en application. Nous travaillons autant pour la protection du produit que pour celle des collaborateurs et des partenaires, de nos prestataires. »

Derrière les écrans de son ordinateur, Claire sait qu’il importe de préparer, d’anticiper l’avenir et d’accompagner la transition qui prend et prendra encore du temps. Tout cela s’inscrit dans une suite logique, un ensemble cohérent qui a pour noyau, sur le territoire de l’Artois, l’usine de Billy Berclau.

Respiration

À la maison, avec la même attention et en parfaite communion avec son mari, ils veillent à leur niveau à contribuer à l’éco-transition du territoire. « Nous sommes très vigilants. Je circule en véhicule hybride, la prochaine voiture de mon mari sera électrique, le tri et la chasse au gaspi sont légion à la maison. » Prochaine étape : convaincre son ado de fils d’aller à la rencontre de ses amis à pied ou à vélo plutôt que par écrans interposés, d’autant que la plupart habitent à deux pas.

Originaire de Saint Omer, la famille s’est installée en terre d’Artois pour raisons professionnelles et, dans le même temps, pour assouvir une envie de campagne et de respiration.

Un coup de cœur ? La réponse ou plutôt les réponses fusent : le Louvre-Lens, bien sûr, mais aussi la Comédie de Béthune que Claire apprécie particulièrement, un match du Racing Club de Lens évidemment et puis… une invitation : « Visitez Béthune ! Qu’est-ce qu’elle est belle cette ville... » Le coup de cœur s’est transformé en cri du cœur.